امــزاد

l'imzad
est essentiellement constitué d'une calebasse demi-sphérique appelée
"ateklas» ou «Elkas" qui est équipé d'un axe de «tabourit" bois (le cou
du violon). Partout elle est tendue une peau "elem", puis une chaîne
unique "aziou" en crin de cheval. Un pont fait de deux petits morceaux
de bois attachés ensemble en forme d'un «X» et appelé «tizioun" (petites
tiges) détient la chaîne ci-dessus la peau du violon, deux ouïes,
connues sous le nom "tit" ( les yeux) sont découpées dans la peau, l'un
sur la gauche et l'autre sur la

droite
du pont. Certains imzads rares ont un seul son trou, ce qui pourrait
être situé sur la gauche ou la droite du pont. Parfois, les deux trous
ou le trou unique ne sont pas à côté du pont, mais se situe entre le
pont et le cou de l'instrument. Quand il n'y a qu'un seul son
trou, il est habituellement directement en dessous de la chaîne

L'imzad n'est pas un pion [pour enrouler la corde tendue]. Chaque
extrémité de la corde est attachée par une mince bande de cuir. Une
extrémité dépasse la fin [top] du cou de l'instrument, est enroulé
autour de lui et liée à un nœud. L'autre extrémité est accrochée à la
fin [bas] de la pièce de bois qui forme le cou. Une fine bande de cuir
"tessarit" (la corde) qui est mobile et attaché au cou tient la corde
contre le cou à une distance plus ou moins de la fin du cou.

Le diamètre de la peau tendue sur la calebasse varie normalement entre
20 et 50 cm On joue de l'imzad assis, l'instrument posé sur les genoux,
la main gauche tenant le col de l'imzad et en appuyant sur la chaîne, et
la main droite tenant l'archet. L'arc "taganhe" est un penchant bâton
dans un demi-cercle, avec une chaîne en crin de cheval "aziou" lié d'un
bout à l'autre. L'arc est fait d'un type de bois appelé "eserir

Il
est essentiellement joué assis, par les femmes qui accompagnent ainsi
en musique les poèmes et les chants des hommes qui rappellent l'essak, à
travers l'évocation de l'honneur guerrier, l'amour courtois et le
nomadisme.
La
pratique de cet instrument tend aujourd'hui à disparaître. Il reste peu
de femmes à savoir encore le manier. Abdallah ag Oumbadougou se bat
contre la disparition de cette coutume ancestrale avec son association
Takrist n'Tada qui a ouvert des écoles à Arlit et à Agadez, au Niger,
pour permettre la promotion de l'imzad auprès des jeunes filles.
Egalement l'association sauver l'imzad qui se bat depuis les années 90 à
la sauvegrade de cet instrument ancestral, âme de la culture touareg.
Outre la mise en place d'écoles, de cours d'Imzad, et de Dar el Imzad
(maison de l'Imzad,en cours de construction),
l'association
organise divers évenements et rencontres scientifiques internationales
autour de cet instrument menacé de disparition.

امزاد
هي عبارة عن ربابة تارقية خاصة تشبه الربابة التقليدية له وتر واحد تعزف
عليها المراة التارقية خلافا للربابة عند باقي المجتمعات العربية حيت يعزف
عليها الرجل بل يدهب التوارق الى تحريم عزف الرجل على الربابة .
يتكون امزاد من أناء خشبي يشبه القدر (يشبه نصف البطيخة ) يغطى بالجلد
ويفضل جلد الماعز او الغزال المدبوغ طبعا ويسمى عند التوارق (اتكلاس ).
امزاد له وثر واحد شانه شان الربابة مصنوع من شعر ديل الحصان يثم المسح
عليه من حين لاخر لتحسين الصوت بنوع من البخور يطلق عليه التوارق اسم
(تيغنقرت) وهناك من يطلق عليه اسم ( ام الناس )وهو يشبه المسك .
امزاد له قطعة صغيرة هي عبارة عن قوس صغير يربط بين قطبيع وثر يسمى
بالتارقي ( تقنهي ) يعزف به على وثر امزاد بشكل يشبه حركة عازف الربابة و
الكمان و الشيلو .
ومن افضل الوصلات الغنائية بامزمد ( اليون _تيندي _هلي هلي _وغيرها ).

المصدر

بارك الله فيكـ أخي وهج الصحاري
على المعلومة القيمة

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